Archives du mot-clé un logement décent pour tous

CENTRE SOCIAL ATTIÉKÉ : DERNIER ROUND

Communiqué du 18 juin 2017

Le centre social Attiéké, auto-organisé et habité, sera expulsé d’ici au 27 juin, selon l’huissier du propriétaire et la préfecture du 93. Après presque quatre ans d’occupation du 31 bld Marcel Sembat à Saint-Denis, c’est la fin. Nous l’espérons bruyante.

Nous reprenons les piquets de veille matinaux à partir de mercredi 21juin (pas le week-end) : RDV à 6h devant l’Attiéké. Café, thé, gâteaux et bonne humeur au programme.

Le jour de l’expulsion :
– il faudra faire nombre pour éviter toute violence des forces de l’ordre, et que les habitant.e.s puissent récupérer toutes leurs affaires sans exception
– après l’évacuation, point d’info au square De Geyter à 40 mètres de l’Attiéké
– rassemblement à 18h devant la mairie de Saint-Denis

Nous exigeons :
– la réquisition d’un bâtiment vide ou la mise à disposition gratuite d’un local confortable sur Saint-Denis par la mairie et/ou la préfecture
– le relogement et la régularisation des habitant.e.s de l’Attiéké

Nous tiendrons les permanences d’entraide du centre social jusqu’au bout.
Nous sommes solidaires de la centaine d’habitant.e.s du 57-59 avenue Wilson (propriété de Plaine Commune) menacé.e.s d’évacuation depuis peu.
Et longue vie au jeune centre social autogéré du 37 rue Marceau à Ivry.

La dynamique de l’Attiéké renaîtra-t-elle de ses cendres ? Venez donc en parler sur les piquets.

LA LUTTE CONTINUE !
VIVE l’AUTO-ORGANISATION !
QUE LES OCCUPATIONS FLEURISSENT !
LOGEMENT, PAPIERS, LIBERTÉ POUR TOU.TE.S !

Le collectif de l’Attiéké

31 bld Marcel Sembat, St-Denis / 31marcelsembat@riseup.net /

Avant-première du film « Attiéké All Stars »

C’est officiel ! L’avant-première du documentaire « Attiéké All Stars » aura lieu à l’Attiéké le dimanche 14 mai à 16h30 !
Après de longs mois de travail, on est très fier de vous annoncer que l’avant première du documentaire « Attiéké All Stars », dont le tournage a commencé il y’a tout juste deux ans, aura lieu le dimanche 14 mai à 16h30 au centre social auto-organisé Attiéké à Saint-Denis.

 

Aussi, n’oubliez pas que la collecte de soutien est toujours en ligne et qu’il nous reste cinq jours pour atteindre notre objectif. Ca se passe ici : https://www.colleo.fr/cagnotte/5588/soutenez-le-film-attieke-all-stars.

Le site-web du film : http://attieke-allstars-le-film.fr

Première victoire suite à l’occupation de l’école : la famille B., à la rue avec ses 6 enfants, hébergée pour 15 jours !

 
Depuis une semaine l’école Carson et le collège de Geyter de Saint-Denis sont secoués par l’indignation : une famille est à la rue avec ses 6 enfants, la maman venant d’accoucher.
Depuis une semaine, la mobilisation solidaire ne connaît pas de trêves : l’intervention des parents et enseignant-es, par l’occupation de l’école, la pétition, l’interpellation d’élus le soir des résultats présidentiels, du conseil départemental et de la préfecture ont permis d’obtenir 15 jours d’hébergement à proximité de l’école !
Parce que les mauvaises conditions de logement empêchent les apprentissages. Parce que les liens de solidarité et d’amitié qui se sont tissés autour de la famille B. sont menacés. Parce qu‘il y a des logements vides dans notre département alors que 60 familles y sont à la rue.
Pour ces raisons, le collectif de soutien à la famille B. reste mobilisé et prévoit d’ores et déjà des actions afin d’obtenir une solution d’hébergement pérenne vers un relogement durable.
Notre mobilisation continue ! Notre engagement est entier, notre soutien indéfectible.
Pas d’enfant à la rue !

Parents, enseignant-es et habitant-es de Saint-Denis

Logement, papiers, liberté pour tou.te.s ! Manifestation à Saint-Denis! Appel de l’Attiéké.

Depuis le 1er avril 2017, le centre social Attiéké est expulsable, après trois ans et demi d’occupation du 31 bld Marcel Sembat à Saint-Denis.

Manifestation contre l’expulsion Samedi 8 avril à 14h, départ métro Porte de Paris (ligne 13 / tramway 8)

Notre collectif est composé de personnes avec ou sans logement, avec ou sans papiers français, avec ou sans boulot, qui ont grandi pas loin ou qui ont traversé déserts, mers et montagnes pour arriver ici. Parmi elles, 40 personnes habitent ce bâtiment, lieu de vie quotidienne et d’organisation politique, indépendant des partis, des institutions et des entreprises. Son expulsion serait une catastrophe de plus dans le vaste mouvement de rénovation urbaine par le haut sur le dos des plus pauvres.

Nous exigeons que la mairie et la préfecture du 93 prennent leurs responsabilités, qu’elles relogent les habitant.e.s de l’Attiéké et réquisitionnent un lieu équivalent sur la ville, et au-delà tous les
immeubles vides.

En cas d’expulsion, il y aura occupations.

Notre cas n’est pas isolé.

Divers collectifs sont en lutte : le 168 à La Plaine, les Baras à Bagnolet (expulsables eux aussi), les ex-habitant.e.s du Corbillon (à St-Denis) délogé.e.s par le Raid le 18 novembre 2015, la Maison Rouge de Saint-Denis, le Massicot à Ivry, etc. Et tant de familles et individus qui se battent dans l’ombre.

Nous les invitons à marcher avec nous le 8 avril prochain.

De Saint-Denis à Bagnolet, d’Ivry à Aubervilliers, personne à la rue !

Solidarité, occupations, réquisitions !

le Collectif du centre social Attiéké (habité et auto-organisé)

Grande fête et piquet matinal contre l’expulsion de l’Attiéké !!

Le samedi 1er avril, fin de la trêve hivernale, le centre social habité et auto-organisé l’Attiéké, à Saint-Denis (93), est expulsable ! Alors vendredi 31 mars on vous invite à une grande fête de soutien !! Toute la nuit, cantine-bar et concerts, jusqu’au premier piquet anti-expulsion à 6h du matin ! Besoin de monde comme on dit !!!

Aujourd’hui, la procédure juridique est terminée, nous avons reçu le commandement de quitter les lieux : à partir du 1er avril, avec la fin de la trêve hivernale, nous serons expulsables. Ce sont donc 40 personnes qui seront mises à la rue sans procédure de relogement.

Depuis plusieurs mois, la mairie de Saint-Denis et la préfecture de Seine-Saint-Denis ont été interpellées, mais aucune proposition concrète et satisfaisante n’a été faite.
Depuis trois ans et demi, nous occupons le 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis (propriété de la Fédération française de triathlon), pour en faire un lieu d’habitation et de solidarité directe, de vie quotidienne et d’organisation politique.
Au fil des années, des centaines de personnes ont participé aux ateliers de français, aux permanences pour le logement et les papiers, à l’atelier vélo du dimanche, au centre de loisirs pour les enfants, à la permanence d’écrivain public, ainsi qu’aux nombreuses soirées qui ont marqué la vie de ce lieu.

NOUS EXIGEONS :
• la régularisation et le relogement de tou.te.s les habitant.e.s et que le collectif soit reconnu et soutenu par la mairie
• la réquisition d’un bâtiment équivalent sur Saint-Denis par la mairie ou la préfecture
• la mise en place d’une enquête sociale préalable à l’expulsion, comme le veut la loi française
• l’annulation de l’amende due au propriétaire et des frais judiciaires

S’il y a expulsion, il y aura occupation(s).
Soyez nombreux.ses à venir nous soutenir et à nous rejoindre !
Non à l’expulsion de l’Attiéké, centre social auto-organisé et habité !

Grande fête de l’Attiéké ! à partir de 19h, 31 boulevard Marcel Sembat, Saint-Denis !
Cantine prix libre !
En concert : ZFO, Bonnet Band Tribute, Senor Soul et Ayamzedog (Dip Sound Killah)

SOIREE DE SOUTIEN A LA FAMILLE BENKHELFALLAH !

Mardi 21 février notre camarade Fatma Benkelfallah a été condamnée à 900€ d’amende pour avoir occupé un logement vide et avoir voulu se loger par ses propres moyens.

Comme de nombreuses famille à Saint-Denis, la famille Benkhelfallah est victime de mal logement et frappe à toutes les portes depuis 2 ans pour obtenir un logement décent et proche de l’école des enfants. Le 115 balade la famille, de chambre d’hôtel en chambre d’hôtel jusqu’à l’autre bout du département, à plus de 2 heures de transport de Saint-Denis de l’école des enfants.

La préfecture, le 115, les élus locaux, la mairie et le CCAS doivent assumer leurs responsabilités et apporter une solution : L’action de Fatma est légitime et nous appelons à un soutien total ! Voisins, voisines, parents d’élèves et ami.e.s : Nous vous invitons à une soirée pour aider Fatma à payer son amende.

SAMEDI 25 FEVRIER DE 19H à MINUIT

SOIREE DE SOUTIEN A LA FAMILLE BENKHELFALLAH

REPAS A PRIX LIBRE / DISCUSSION / MUSIQUE

AU CENTRE SOCIAL ATTIEKE, 31 Boulevard Marcel SEMBAT 93200 ST DENIS

METRO PORTE DE PARIS / RER GARE DE SAINT DENIS

COMMUNIQUÉ ATTIÉKÉ DU 16 MARS 2017: « s’il y a expulsion, il y aura occupation(s)! »

Aujourd’hui, la procédure juridique est terminée, nous avons reçu le commandement de quitter les lieux : à partir du 1er avril, avec la fin de la trêve hivernale, nous serons expulsables. Ce sont donc 40 personnes qui seront mises à la rue sans procédure de relogement.

Depuis plusieurs mois, la mairie de Saint-Denis et la préfecture de Seine-Saint-Denis ont été interpellées, mais aucune proposition concrète et satisfaisante n’a été faite.
Depuis trois ans et demi, nous occupons le 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis (propriété de la Fédération française de triathlon), pour en faire un lieu d’habitation et de solidarité directe, de vie quotidienne et d’organisation politique.
Au fil des années, des centaines de personnes ont participé aux ateliers de français, aux permanences pour le logement et les papiers, à l’atelier vélo du dimanche, au centre de loisirs pour les enfants, à la permanence d’écrivain public, ainsi qu’aux nombreuses soirées qui ont marqué la vie de ce lieu.

NOUS EXIGEONS :
•    la régularisation et le relogement de tou.te.s les habitant.e.s et que le collectif soit reconnu et soutenu par la mairie
•    la réquisition d’un bâtiment équivalent sur Saint-Denis par la mairie ou la préfecture
•    la mise en place d’une enquête sociale préalable à l’expulsion, comme le veut la loi française
•    l’annulation de l’amende due au propriétaire et des frais judiciaires

S’il y a expulsion, il y aura occupation(s).

Soyez nombreux.ses à venir nous soutenir et à nous rejoindre !

Non à l’expulsion de l’Attiéké, centre social auto-organisé et habité !

CALENDRIER DE FIN MARS (détails à venir) :

Tous les dimanches à 18h30 : Assemblée ouverte du collectif

Mercredi 22 mars à 13h : Rassemblement de soutien à l’Attiéké devant la mairie

Vendredi 24 mars à 19h : Projection du film « L’Engrainage » (avec l’équipe du film) – une réalisation collective made in Villetaneuse

Samedi 25 mars à 19h : Concert de soutien en solidarité avec une famille expulsée

Vendredi 31 mars à 19h : Grande fête contre l’expulsion du centre social – FIN DE L’ATTIÉKÉ ? VIVA L’ATTIÉKÉ !

À partir du samedi 1er avril à 6h : Piquet anti-expulsion reconductible (c’est pas une blague)

contacts : 31marcelsembat@riseup.net / collectifattieke.wordpress.com / facebook : Centre Social Attiéké

La lutte des habitants-es expulsés-es du 168 continue ! Manif’ mardi et inauguration samedi de la réquisition de l’hôtel !

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« Après avoir été expulsés-es du 168 Wilson, après avoir campé pendant plus de 3 mois, les habitants-es ont réquisitionné l’hôtel du Cheval Blanc au 99 Wilson, abandonné depuis 2 ans et dont les propriétaires sont en liquidation judiciaire. Ils-elles s’y sont installés-es.
 
Mais aucune de leurs revendications n’a été satisfaites: Les affaires n’ont pas été récupérées, l’hébergement n’a pas été assuré, et il n’a été question ni de relogement ni de régularisation

Aussi ont-ils-elles décidé de continuer à manifester pour se faire entendre et appellent à :

Une MANIFESTATION LE MARDI 21 FEVRIER à 17h, dans le centre ville de Saint-Denis. Rendez vous à la Porte de Paris
L’INAUGURATION de la REQUISITION de l’Hôtel du Cheval Blanc, au 99 avenue Wilson, SAMEDI 25 FEVRIER à 11h, pour un moment de convivialité solidaire.
 
Soyons nombreux-ses et mobilisés-es »
(message des soutiens du collectif)

RASSEMBLEMENT POUR L’ABANDON DES POURSUITES CONTRE LA FAMILLE BENKELFALLAH ! MARDI 21 FEVRIER A 9H30

 

balance-injustice

Mme Fatma BenKelfallah doit se présenter devant l’adjoint du procureur mardi 21 février (à 9h30, 16 allée des boucheries) car elle est accusée d’avoir occupé un logement vide : Pour avoir voulu se loger par ses propres moyens, elle risque des poursuites judiciaires.

En réalité, Fatma et sa famille sont victimes de mal logement et frappent à toutes les portes depuis plus de 2 ans pour obtenir un logement décent près de l’école Louise Michel à Saint Denis ou sont scolarisés leurs enfants.

La Mairie, les élus, le CCAS et le 115 n’ont pas apporté de solution réelle à ce jour. La préfecture à été condamnée par la justice et la famille Benkelfallah est reconnue prioritaire DAHO (droit à l’hébergement opposable) le 115 les chasse de chambre d’hotel insalubre en chambre d’hotel insalubre. Après avoir été hébergé à l’hotel du Parc au Franc moisin, ils ont du déménager au Blanc mesnil a plus de 2h de trajet de l’école.

  • L’Etat ne réspecte pas la loi, laisse des milliers de personnes sans réponses, sans toit, et les pousse à choisir des solutions extremes ou illégales.
  •  
  • Nous sommes solidaires de fadma et lui apportons un soutien total. Son action est légitime. Nous réclamons l’abandon des poursuites, et que la justice laisse la famille Benkhelfallah en paix.
  •  
  • Il est temps que la mairie et la préfecture prennent leurs responsabilités : Un logement proche de l’école et décent pour fatma, son mari, ses enfants et toutes les familles mals logés en seine saint denis !

RASSEMBLEMENT MARDI 21 FEVRIER 2017 A 9H30 A SAINT DENIS
DEVANT LA MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT

16, rue des boucheries

Le collectif du 168 réquisitionne un hôtel abandonné par le 115 !

L’image contient peut-être : une personne ou plus

Après des mois de luttes et de galères, le collectif frappe un grand coup!!!!!

Mais attention aux expulsions expresses et illégales! Soyons prêt-es à les soutenir si besoin!!

Communiqué:
 les habitant-es du 168 Wilson se mettent à l’abri
 
Les habitant-es de l’immeuble du 168 avenue du Président Wilson en ont été expulsé-es le 25 août 2016. Ils-elles ont perdu leurs affaires personnelles et leurs biens qui sont restés murés dans l’immeuble et il n’y a eu aucune proposition d’hébergement pour qui que ce soit, pas même pour les personnes en grande fragilité, famille avec enfants, mineurs isolés, personnes malades..

Ils-elles ont campé pendant 3 mois pour faire reconnaitre leurs droits, en face de l’immeuble du 168, dans le square situé au dessus de l’autoroute. Le 16 décembre, La police a démanteler leur campement dans le même temps qu’elle intervenait contre celui des réfugiés installé à proximité.
Chassées de leur immeuble ils-elles ont donc été chassées de la rue. La préfecture a eu le cynisme de les renvoyer au 115 individuellement sachant pertinemment que ce service ne peut faire face à la situation. Un rapport de l’observatoire du 115 reconnait que plus des 2/3 des demandes n’ont pas été satisfaites en 2016. Ce que sait parfaitement le préfet.
 
Les habitants expulsé-es ont été hébergés par l’église catholique de Saint-Denis dans une salle paroissiale pendant 5 jours. Puis le Parti Communiste les a accueilli dans son local dionysien. Mais ces gestes de solidarité ne pouvaient être des solutions d’hébergement durables. La préfecture se refusant explicitement à faire respecter le droit de chaque personne à un hébergement décent, les habitants expulsés n’ont eu d’autres solutions que d’occuper un immeuble vide pour se mettre à l’abri.
 
L’hiver est là. Pour faire face aux conditions météo rigoureuses, les habitant-es se sont installé-es par nécessité, depuis le 20 décembre 2016, dans un hôtel de la Plaine désaffecté et vide depuis 2 ans, l’Hôtel du Cheval Blanc, situé au 99 de l’avenue Wilson à la Plaine Saint-Denis.
 
Cet hôtel a longtemps servi à l’hébergement des mal logés envoyé par le 115, le gérant recevant des pouvoirs publics des sommes très importantes pour chaque famille hébergée, bien au delà d’un loyer normal. Il est parfaitement anormal que l’État ne soit pas intervenu pour le réquisitionner et continuer ainsi à y héberger les personnes à la rue. D’autant que la société gestionnaire est en liquidation judiciaire et l’immeuble vide.
 
Les associations et organisations solidaires des habitants du 168 appellent à les soutenir et continuent d’exiger un hébergement décent pour toutes et tous.
Saint-Denis, le 14 janvier 2017