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Le collectif du 168 réquisitionne un hôtel abandonné par le 115 !

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Après des mois de luttes et de galères, le collectif frappe un grand coup!!!!!

Mais attention aux expulsions expresses et illégales! Soyons prêt-es à les soutenir si besoin!!

Communiqué:
 les habitant-es du 168 Wilson se mettent à l’abri
 
Les habitant-es de l’immeuble du 168 avenue du Président Wilson en ont été expulsé-es le 25 août 2016. Ils-elles ont perdu leurs affaires personnelles et leurs biens qui sont restés murés dans l’immeuble et il n’y a eu aucune proposition d’hébergement pour qui que ce soit, pas même pour les personnes en grande fragilité, famille avec enfants, mineurs isolés, personnes malades..

Ils-elles ont campé pendant 3 mois pour faire reconnaitre leurs droits, en face de l’immeuble du 168, dans le square situé au dessus de l’autoroute. Le 16 décembre, La police a démanteler leur campement dans le même temps qu’elle intervenait contre celui des réfugiés installé à proximité.
Chassées de leur immeuble ils-elles ont donc été chassées de la rue. La préfecture a eu le cynisme de les renvoyer au 115 individuellement sachant pertinemment que ce service ne peut faire face à la situation. Un rapport de l’observatoire du 115 reconnait que plus des 2/3 des demandes n’ont pas été satisfaites en 2016. Ce que sait parfaitement le préfet.
 
Les habitants expulsé-es ont été hébergés par l’église catholique de Saint-Denis dans une salle paroissiale pendant 5 jours. Puis le Parti Communiste les a accueilli dans son local dionysien. Mais ces gestes de solidarité ne pouvaient être des solutions d’hébergement durables. La préfecture se refusant explicitement à faire respecter le droit de chaque personne à un hébergement décent, les habitants expulsés n’ont eu d’autres solutions que d’occuper un immeuble vide pour se mettre à l’abri.
 
L’hiver est là. Pour faire face aux conditions météo rigoureuses, les habitant-es se sont installé-es par nécessité, depuis le 20 décembre 2016, dans un hôtel de la Plaine désaffecté et vide depuis 2 ans, l’Hôtel du Cheval Blanc, situé au 99 de l’avenue Wilson à la Plaine Saint-Denis.
 
Cet hôtel a longtemps servi à l’hébergement des mal logés envoyé par le 115, le gérant recevant des pouvoirs publics des sommes très importantes pour chaque famille hébergée, bien au delà d’un loyer normal. Il est parfaitement anormal que l’État ne soit pas intervenu pour le réquisitionner et continuer ainsi à y héberger les personnes à la rue. D’autant que la société gestionnaire est en liquidation judiciaire et l’immeuble vide.
 
Les associations et organisations solidaires des habitants du 168 appellent à les soutenir et continuent d’exiger un hébergement décent pour toutes et tous.
Saint-Denis, le 14 janvier 2017

Communiqué de l’Attiéké après procès du 28 novembre: « Trêve ou crève! »

Aujourd’hui lundi 28 novembre le centre social auto-organisé l’Attiéké est
passé en procès au tribunal d’instance de Saint Denis.[image: Retour ligne
automatique]
L’Attiéké a demandé l’application de la trêve hivernale, les propriétaires
s’y sont opposés.[image: Retour ligne automatique]
Le délibéré sera rendu le* lundi 19 décembre 2016.*

Quelle que soit la décision, l’Attiéké appelle à se rassembler devant la
mairie de Saint Denis le *mercredi 21 décembre à 18h* en soutien aux 40
personnes qui habitent dans ce lieu et aux activités qui s’y déroulent.

L’Attiéké est en danger, que vive l’Attiéké !

Soyons nombreux et nombreuses,

Le Centre Social habité auto-organisé l’Attiéké

TOUS-TES À SAINT-DENIS POUR REFUSER L’EXPULSION DE L’ATTIEKE !

La juge a donné le ton lors de l’audience du 24 octobre dernier au Tribunal de Saint-Denis : le 28 novembre prochain, elle jugera sur le fond et la présence de l’avocate est obligatoire. Autrement dit, l’issue du procès qui oppose l’Attiéké au propriétaire du bâtiment occupé, la Fédération française de triathlon, sera fixé lors de cette ultime audience. Le tribunal de Saint-Denis pourrait faire fi de la trêve hivernale et du sort des 40 habitant-e-s de l’Attiéké, en prononçant l’expulsion.

La machine judiciaire stopperait ainsi nette l’histoire de l’Attiéké, de son centre social auto-organisé et de ses 40 habitant-e-s, littéralement jeté-e-s à la rue. Le bâtiment retrouverait son charme d’antan : 3 étages et un sous-sol de plusieurs centaines de mètres carrés, laissés vides en plein Saint-Denis. Une ville qui compte, comme aime le répéter le Maire Didier Paillard, « plus de 7000 demandes de logements en attente », sans jamais évoquer la question des loyers trop chers et le nombre de bâtiments laissés vides à Saint-Denis, qui permettraient pourtant de répondre en grande partie aux pénuries de logements et aux problèmes de mal-logement.

Mais si ce scénario de l’expulsion reste probable, d’autres issues sont à espérer. Car l’histoire de l’Attiéké pourrait aussi bien se conjuguer avec celle d’une solidarité et d’une résistance grandissante face aux politiques urbaines inhumaines. Dans le sillage des luttes des personnes expulsées ces dernières années, à l’image des familles du 168 bd du Président Wilson à La Plaine Saint-Denis qui campent toujours devant leur ancien bâtiment, expulsées il y a plus de 2 mois, l’Attiéké refuse cette gestion capitaliste des villes, qui entend toujours plus éloigner les pauvres des zones à exploiter et déposséder les habitant-e-s de leurs lieux de vie.

En 3 ans, l’Attiéké a reçu de nombreux-ses collectif-ve-s d’Île-de-France pour des soirées de soutien, des réunions, des repas, des convergences, des dépannages… Ses permanences et ateliers ont accueilli et continuent de recevoir des centaines de personnes. L’équation est simple : si une grande partie de tous ces gens nous rejoignent pour cette dernière lutte nous avons une chance de continuer l’aventure et d’ouvrir une joyeuse brèche dans cette période ultra-réactionnaire et répressive.

Avec ces mêmes revendications : régularisation des habitant-e-s de l’Attiéké et de toutes les personnes sans-papiers, relogement des habitant-e-s de l’Attiéké et de tous-tes les mal-logé-e-s, réquisition du bâtiment de l’Attiéké ou d’un bâtiment équivalent par la Mairie de Saint-Denis. (Presque) Tout le monde adore l’Attiéké, ses permanences, son atelier vélo, ses cours de français, son centre de loisir autogéré, ses soirées et repas de soutien, son ancrage local… Mais pour que ça dure, il va falloir être nombreux-ses !

Nous en appelons donc à toutes les personnes et collectif-ves en mouvement qui se reconnaissent dans la vie de l’Attiéké, à toutes celles et ceux qui pensent avec nous que lutter pour sa défense c’est aussi résister face à ce prétendu pouvoir qui voudrait nous neutraliser et nous imposer ses standards racistes, sexistes et mercantiles. Depuis tous les quartiers de Saint-Denis, d’Epinay-sur-Seine, de l’Île Saint-Denis, de Villetaneuse, de La Courneuve, du 93, de Paris, de partout, venez marcher, manger, manifester, et occuper Saint-Denis avec nous !

Deux premiers rendez-vous :

Samedi 26 novembre : de 15h00 à 00h00 : Grande fête anniversaire de l’attiéké (3 ans ça se fête) avec ateliers, goûter, repas et concert !

Lundi 28 novembre – Procès, en plein cœur de la trêve hivernale

RDV à 9h au tribunal d’instance de St-Denis, place du Caquet (métro Basilique, l. 13)

Contacts : 31marcelsembat@riseup.net / collectifattieke.wordpress.com

Dimanche 16 0ctobre : L’Attiéké ouvre ses portes !

SOLIDARITÉ   RÉSISTANCE   RELOGEMENT – JOURNÉE PORTE OUVERTE !

Venez découvrir le centre social !

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DIMANCHE 16 OCTOBRE : L’ATTIEKE OUVRE SES PORTES !
Nous vous invitons à une journée conviviale de partage et d’informations sur les activités les permanences et les ateliers du Centre social auto-organisé

Aujourd’hui, L’Attiéké est au bout de la procédure qui nous oppose au propriétaire du bâtiment, la Fédération française de triathlon. Derrière c’est l’expulsion, avec 40 personnes à la rue sans procédure de relogement et peut être la fin d’un lieu de résistance à Saint-Denis…

Dernière ligne droite. Nous appelons toutes les personnes motivées à nous rejoindre, participer aux permanences, aider à la mobilisation contre l’expulsion, etc. Une assemblée ouverte se tient chaque dimanche à 18h.

Nous exigeons :
– la réquisition de l’Attiéké ou d’un bâtiment vide équivalent à Saint-Denis par la mairie ou la préfecture du 93
– le relogement et la régularisation de ses habitant.es

AU PROGRAMME DE LA JOURNEE PORTE OUVERT DIMANCHE 16 OCTOBRE :

12h : Repas à prix libre

14h : Présentations et discussions au sein d’espaces dédiés aux différents ateliers et permanences de l’Attiéké :

– Permanence logement et permanence problème de papiers
– Atelier d’apprentissage du français
– Démontage et réparation de vélo + conseils par l’atelier d’auto-réparation de vélos,
– espace enfants, crêpes…

17h : Discussion collective sur l’avenir des activités de l’Attiéké
19h : Apéro-concert


Samedi 22 octobre

Manifestation,  tambours et derbouka
RDV à 10h30 à la gare de St-Denis (train H, RER D, tram 8) puis squat devant la mairie à partir de 11h30

Lundi 24 octobre
Procès, une semaine avant la trêve hivernale
RDV à 9h au tribunal d’instance de St-Denis, place du Caquet (métro Basilique)

Et chaque semaine à l’Attiéké :
lundi : 18h30 – 20h30 / permanence logement et permanence papiers
mardi : 18h30 – 20h30 / atelier de français
mercredi : 18h – 21h / blablabar
dimanche : 14h – 17h30 / atelier vélo et centre de loisirs
18h / assemblée ouverte

Contacts : 31marcelsembat@riseup.net

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ATTIEKE : LA LUTTE CONTINUE !

Depuis trois ans, nous occupons le 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis, pour en faire un lieu d’habitation et de solidarité directe, de vie quotidienne et Lire la suite

Création d’une caisse anti-rétention, réunion de lancement!

Réunion d’information et de lancement ce vendredi 18 décembre à 19h à l’Attiéké.
Appel de la permanence papier du centre social habité auto-organisé l’Attiéké.
Appel aux différents collectifs de lutte.

Nous sommes des personnes du collectif Attiéké, basé à Saint-Denis, 31 boulevard Marcel-Sembat ((https://collectifattieke.wordpress.com/). Tous les lundis soir, depuis presque un an et demi, nous tenons une permanence sur les questions de papiers.

Nous avons été confronté-e-s, à plusieurs reprises, à des personnes arrêtées qui se retrouvaient mises en rétention et souhaitaient avoir les contacts d’avocat-e-s compétent-e-s dans les procédures de rétention, du soutien au tribunal, à l’aéroport…. Face à l’urgence de certaines situations (expulsions imminentes et cie), à plusieurs reprises, il a fallu trouver d’importantes sommes d’argents dans un laps de temps très court, se mobiliser pour aller soutenir les personnes aux tribunaux, se rendre à l’aéroport le jour de l’expulsion.

Nous pensons qu’il serait utile de monter une caisse collective de défense juridique.
Elle devrait avoir, selon nous, plusieurs objectifs :

Réunir les sommes d’argent nécessaires au paiement des avocat-es militant-es pour obtenir la libération des personnes enfermées

Créer du lien entre différents réseau de solidarité qui puissent faire circuler l’information lorsque des personnes sont arrêtées, informer la personne de ces droits et contacter les avocat-e-s pour assurer sa défense.

Ce serait avant tout un outil destiné aux collectifs existants.

Cette caisse permettrait de participer aux frais de justice des personnes en centres de rétention et s’inscrit plus largement dans une tentative de nous organiser en réseau avec des outils efficaces pour lutter contre les pratiques de rétention et la machine à expulser. L’idée serait de lier sa création à des réunions pour réfléchir à comment mieux s’organiser ensemble, s’échanger des informations, des appels à mobilisation, etc…

Nous avions envisagé, comme moyen de faire rentrer de l’argent, des soirées de soutien où nous pourrions ainsi parler des enjeux liés aux centres de rétention et aux expulsions. D’autres moyens sont à réfléchir ensemble comme le crowfunding…. Les différentes modalités liées au financement de la caisse, sa gestion, son utilisation, sont à réfléchir ensemble, avec les individu-e-s, collectifs qui souhaiteraient s’impliquer dans ce projet.

Réunion vendredi 18 décembre
19h
centre social Attiéké
Saint-Denis
31 boulevard Marcel Sembat