Archives du mot-clé expulsion

Logement, papiers, liberté pour tou.te.s ! Manifestation à Saint-Denis! Appel de l’Attiéké.

Depuis le 1er avril 2017, le centre social Attiéké est expulsable, après trois ans et demi d’occupation du 31 bld Marcel Sembat à Saint-Denis.

Manifestation contre l’expulsion Samedi 8 avril à 14h, départ métro Porte de Paris (ligne 13 / tramway 8)

Notre collectif est composé de personnes avec ou sans logement, avec ou sans papiers français, avec ou sans boulot, qui ont grandi pas loin ou qui ont traversé déserts, mers et montagnes pour arriver ici. Parmi elles, 40 personnes habitent ce bâtiment, lieu de vie quotidienne et d’organisation politique, indépendant des partis, des institutions et des entreprises. Son expulsion serait une catastrophe de plus dans le vaste mouvement de rénovation urbaine par le haut sur le dos des plus pauvres.

Nous exigeons que la mairie et la préfecture du 93 prennent leurs responsabilités, qu’elles relogent les habitant.e.s de l’Attiéké et réquisitionnent un lieu équivalent sur la ville, et au-delà tous les
immeubles vides.

En cas d’expulsion, il y aura occupations.

Notre cas n’est pas isolé.

Divers collectifs sont en lutte : le 168 à La Plaine, les Baras à Bagnolet (expulsables eux aussi), les ex-habitant.e.s du Corbillon (à St-Denis) délogé.e.s par le Raid le 18 novembre 2015, la Maison Rouge de Saint-Denis, le Massicot à Ivry, etc. Et tant de familles et individus qui se battent dans l’ombre.

Nous les invitons à marcher avec nous le 8 avril prochain.

De Saint-Denis à Bagnolet, d’Ivry à Aubervilliers, personne à la rue !

Solidarité, occupations, réquisitions !

le Collectif du centre social Attiéké (habité et auto-organisé)

Grande fête et piquet matinal contre l’expulsion de l’Attiéké !!

Le samedi 1er avril, fin de la trêve hivernale, le centre social habité et auto-organisé l’Attiéké, à Saint-Denis (93), est expulsable ! Alors vendredi 31 mars on vous invite à une grande fête de soutien !! Toute la nuit, cantine-bar et concerts, jusqu’au premier piquet anti-expulsion à 6h du matin ! Besoin de monde comme on dit !!!

Aujourd’hui, la procédure juridique est terminée, nous avons reçu le commandement de quitter les lieux : à partir du 1er avril, avec la fin de la trêve hivernale, nous serons expulsables. Ce sont donc 40 personnes qui seront mises à la rue sans procédure de relogement.

Depuis plusieurs mois, la mairie de Saint-Denis et la préfecture de Seine-Saint-Denis ont été interpellées, mais aucune proposition concrète et satisfaisante n’a été faite.
Depuis trois ans et demi, nous occupons le 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis (propriété de la Fédération française de triathlon), pour en faire un lieu d’habitation et de solidarité directe, de vie quotidienne et d’organisation politique.
Au fil des années, des centaines de personnes ont participé aux ateliers de français, aux permanences pour le logement et les papiers, à l’atelier vélo du dimanche, au centre de loisirs pour les enfants, à la permanence d’écrivain public, ainsi qu’aux nombreuses soirées qui ont marqué la vie de ce lieu.

NOUS EXIGEONS :
• la régularisation et le relogement de tou.te.s les habitant.e.s et que le collectif soit reconnu et soutenu par la mairie
• la réquisition d’un bâtiment équivalent sur Saint-Denis par la mairie ou la préfecture
• la mise en place d’une enquête sociale préalable à l’expulsion, comme le veut la loi française
• l’annulation de l’amende due au propriétaire et des frais judiciaires

S’il y a expulsion, il y aura occupation(s).
Soyez nombreux.ses à venir nous soutenir et à nous rejoindre !
Non à l’expulsion de l’Attiéké, centre social auto-organisé et habité !

Grande fête de l’Attiéké ! à partir de 19h, 31 boulevard Marcel Sembat, Saint-Denis !
Cantine prix libre !
En concert : ZFO, Bonnet Band Tribute, Senor Soul et Ayamzedog (Dip Sound Killah)

COMMUNIQUÉ ATTIÉKÉ DU 16 MARS 2017: « s’il y a expulsion, il y aura occupation(s)! »

Aujourd’hui, la procédure juridique est terminée, nous avons reçu le commandement de quitter les lieux : à partir du 1er avril, avec la fin de la trêve hivernale, nous serons expulsables. Ce sont donc 40 personnes qui seront mises à la rue sans procédure de relogement.

Depuis plusieurs mois, la mairie de Saint-Denis et la préfecture de Seine-Saint-Denis ont été interpellées, mais aucune proposition concrète et satisfaisante n’a été faite.
Depuis trois ans et demi, nous occupons le 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis (propriété de la Fédération française de triathlon), pour en faire un lieu d’habitation et de solidarité directe, de vie quotidienne et d’organisation politique.
Au fil des années, des centaines de personnes ont participé aux ateliers de français, aux permanences pour le logement et les papiers, à l’atelier vélo du dimanche, au centre de loisirs pour les enfants, à la permanence d’écrivain public, ainsi qu’aux nombreuses soirées qui ont marqué la vie de ce lieu.

NOUS EXIGEONS :
•    la régularisation et le relogement de tou.te.s les habitant.e.s et que le collectif soit reconnu et soutenu par la mairie
•    la réquisition d’un bâtiment équivalent sur Saint-Denis par la mairie ou la préfecture
•    la mise en place d’une enquête sociale préalable à l’expulsion, comme le veut la loi française
•    l’annulation de l’amende due au propriétaire et des frais judiciaires

S’il y a expulsion, il y aura occupation(s).

Soyez nombreux.ses à venir nous soutenir et à nous rejoindre !

Non à l’expulsion de l’Attiéké, centre social auto-organisé et habité !

CALENDRIER DE FIN MARS (détails à venir) :

Tous les dimanches à 18h30 : Assemblée ouverte du collectif

Mercredi 22 mars à 13h : Rassemblement de soutien à l’Attiéké devant la mairie

Vendredi 24 mars à 19h : Projection du film « L’Engrainage » (avec l’équipe du film) – une réalisation collective made in Villetaneuse

Samedi 25 mars à 19h : Concert de soutien en solidarité avec une famille expulsée

Vendredi 31 mars à 19h : Grande fête contre l’expulsion du centre social – FIN DE L’ATTIÉKÉ ? VIVA L’ATTIÉKÉ !

À partir du samedi 1er avril à 6h : Piquet anti-expulsion reconductible (c’est pas une blague)

contacts : 31marcelsembat@riseup.net / collectifattieke.wordpress.com / facebook : Centre Social Attiéké

La lutte des habitants-es expulsés-es du 168 continue ! Manif’ mardi et inauguration samedi de la réquisition de l’hôtel !

15977623_597483673774416_2933360628754451052_n

 
« Après avoir été expulsés-es du 168 Wilson, après avoir campé pendant plus de 3 mois, les habitants-es ont réquisitionné l’hôtel du Cheval Blanc au 99 Wilson, abandonné depuis 2 ans et dont les propriétaires sont en liquidation judiciaire. Ils-elles s’y sont installés-es.
 
Mais aucune de leurs revendications n’a été satisfaites: Les affaires n’ont pas été récupérées, l’hébergement n’a pas été assuré, et il n’a été question ni de relogement ni de régularisation

Aussi ont-ils-elles décidé de continuer à manifester pour se faire entendre et appellent à :

Une MANIFESTATION LE MARDI 21 FEVRIER à 17h, dans le centre ville de Saint-Denis. Rendez vous à la Porte de Paris
L’INAUGURATION de la REQUISITION de l’Hôtel du Cheval Blanc, au 99 avenue Wilson, SAMEDI 25 FEVRIER à 11h, pour un moment de convivialité solidaire.
 
Soyons nombreux-ses et mobilisés-es »
(message des soutiens du collectif)

Le collectif du 168 réquisitionne un hôtel abandonné par le 115 !

L’image contient peut-être : une personne ou plus

Après des mois de luttes et de galères, le collectif frappe un grand coup!!!!!

Mais attention aux expulsions expresses et illégales! Soyons prêt-es à les soutenir si besoin!!

Communiqué:
 les habitant-es du 168 Wilson se mettent à l’abri
 
Les habitant-es de l’immeuble du 168 avenue du Président Wilson en ont été expulsé-es le 25 août 2016. Ils-elles ont perdu leurs affaires personnelles et leurs biens qui sont restés murés dans l’immeuble et il n’y a eu aucune proposition d’hébergement pour qui que ce soit, pas même pour les personnes en grande fragilité, famille avec enfants, mineurs isolés, personnes malades..

Ils-elles ont campé pendant 3 mois pour faire reconnaitre leurs droits, en face de l’immeuble du 168, dans le square situé au dessus de l’autoroute. Le 16 décembre, La police a démanteler leur campement dans le même temps qu’elle intervenait contre celui des réfugiés installé à proximité.
Chassées de leur immeuble ils-elles ont donc été chassées de la rue. La préfecture a eu le cynisme de les renvoyer au 115 individuellement sachant pertinemment que ce service ne peut faire face à la situation. Un rapport de l’observatoire du 115 reconnait que plus des 2/3 des demandes n’ont pas été satisfaites en 2016. Ce que sait parfaitement le préfet.
 
Les habitants expulsé-es ont été hébergés par l’église catholique de Saint-Denis dans une salle paroissiale pendant 5 jours. Puis le Parti Communiste les a accueilli dans son local dionysien. Mais ces gestes de solidarité ne pouvaient être des solutions d’hébergement durables. La préfecture se refusant explicitement à faire respecter le droit de chaque personne à un hébergement décent, les habitants expulsés n’ont eu d’autres solutions que d’occuper un immeuble vide pour se mettre à l’abri.
 
L’hiver est là. Pour faire face aux conditions météo rigoureuses, les habitant-es se sont installé-es par nécessité, depuis le 20 décembre 2016, dans un hôtel de la Plaine désaffecté et vide depuis 2 ans, l’Hôtel du Cheval Blanc, situé au 99 de l’avenue Wilson à la Plaine Saint-Denis.
 
Cet hôtel a longtemps servi à l’hébergement des mal logés envoyé par le 115, le gérant recevant des pouvoirs publics des sommes très importantes pour chaque famille hébergée, bien au delà d’un loyer normal. Il est parfaitement anormal que l’État ne soit pas intervenu pour le réquisitionner et continuer ainsi à y héberger les personnes à la rue. D’autant que la société gestionnaire est en liquidation judiciaire et l’immeuble vide.
 
Les associations et organisations solidaires des habitants du 168 appellent à les soutenir et continuent d’exiger un hébergement décent pour toutes et tous.
Saint-Denis, le 14 janvier 2017

Refus de la trêve hivernale pour l’Attiéké: tristesse, colère et détermination !

La décision de la juge Capdevielle  (du TI de Saint Denis) est tombée aujourd’hui: refus de la trêve hivernale pour l’Attiéké! Mettre volontairement 40 personnes à la rue en plein hiver (quand la trêve pouvait être donnée sans problème) et mettre fin sans délais à plus de trois ans d’activités et de luttes du centre social, voilà une journée de travail bien remplie pour madame la juge!

On sait pas encore à partir de quand l’Attiéké sera expulsable (pas clair, plus d’infos bientôt) mais c ‘est pour bientôt!

Venez nombreu-ses-x  nous soutenir et  montrer la force de l’Attiéké pour espérer une expulsion le plus tard possible et exiger le relogement de tout-es les habitant-es!!

           Grand rassemblement ce mercredi à 18h                    place Jean Jaurès (coté mairie), soupe, musique, banderole et mégaphone !

 

https://www.facebook.com/events/1145248015592216/

 

 

Le collectif du 168 trouve refuge dans la salle paroissiale rue Clovis Hugues: communiqué de la lutte et appel à don!

Hier un accueil provisoire (quelques nuits) a été offert par la Paroisse Sainte-Jeanne d’Arc de la Mutualité..  Depuis ce nouveau refuge temporaire le collectif continue sa lutte pour le droit au relogement et à la régularisation !!! En bas de page lire le communiqué!!

Le collectif ayant perdu presque tout pendant la dernière expulsion a besoin de:

  • matelas
  • tapis de sol
  • couverture
  • vêtements dont chaussettes
  • produits d’hygiènes..

vous pouvez amener vos dons au : 19 Rue Clovis Hugues, Saint-Denis (salle paroissiale juste derrière l’église)

Communiqué des habitants expulsés du 168 avenue du président Wilson à la Plaine Saint-Denis depuis le 25 août 2016 et expulsés de la rue ce vendredi 16 décembre 2016:
Indignés, nous nous élevons contre les situations que nous fait subir la préfecture et contre les propos mensongers de Monsieur le Préfet qui n’a pas respecté nos droits élémentaires :
·         Nous avons été expulsés fin août sans que les procédures soient respectées : pas d’enquête sociale préalable, des femmes, des enfants, des personnes vulnérables, mis à la rue sans aucun accompagnement.
·         Nos affaires personnelles et nos papiers murés, sans que nous ayons les moyens de les récupérer. Sans compter qu’un incendie, survenu après notre expulsion, a détruit une grande partie de nos biens.
·         Non content de démanteler notre campement refuge, le préfet interpellé sur notre situation a affirmé effrontément que 40 familles auraient été accueillies par le 115. C’est totalement faux ! Nous sommes toutes et tous à la rue à la merci des dangers du froid, des arrestations…
·         Nous nous sommes présentés vendredi soir au gymnase Mandela réquisitionné par la préfecture pour les réfugiés où il y a de la place. La préfecture nous en a refusé l’accès, nous refusant tout hébergement! C’est dans une salle paroissiale que nous avons finalement passé la nuit.
Nous exigeons une mise à l’abri immédiate !
Il n’est pas vrai que nous n’avons aucun droit. La France garantit le droit à l’hébergement pour tous.
Vendredi 16 décembre 2016
avebue-wilson

 

 

Mercredi 21 décembre à18h: rassemblement hivernal et soupe de lutte façon Attiéké!!

Centre social Attiéké : Noël sera chaud !

Rassemblement de solidarité mercredi 21 décembre, à 18h place Jean Jaurès à Saint-Denis (à proximité de la Mairie)

document-page-001
Lundi 19 décembre, le tribunal d’instance de Saint-Denis rendra son verdict sur l’avenir du centre social auto-organisé et habité Attiéké (31, bld Marcel Sembat).
Aurons-nous la trêve hivernale ? Combien de temps nous accordera la juge avant l’expulsion ?
Face aux problèmes de logement et à l’isolement, nous occupons le 31 bld Marcel Sembat à St-Denis depuis octobre 2013. Pour en faire un lieu d’habitation et de solidarité directe, de vie quotidienne et d’organisation politique, ouvert sur la ville et indépendant des institutions et des partis. Nous sommes avec ou sans papiers, avec ou sans boulot. Nous essayons de résister et d’avancer ensemble.
Le 28 novembre dernier, le propriétaire du bâtiment, la Fédération française de triathlon, a demandé au tribunal que la trêve hivernale ne soit pas respectée. Pourtant 40 personnes habitent là, sans autre solution.
Nous exigeons toujours la réquisition d’un bâtiment vide équivalent sur St-Denis par la mairie ou la préfecture, ainsi que le relogement et la régularisation des habitant.es et de tous les sans-papiers.
Rassemblement de solidarité mercredi 21 décembre, à 18h place Jean Jaurès à Saint-Denis (à proximité de la Mairie, métro 13 Basilique) (quel que soit le résultat du 19)Soupe, musique (amenez vos instruments), prises de parole…
Rejoignez-nous !
Le collectif de l’Attiéké

contacts : 31marcelsembat@riseup.net / collectifattieke.wordpress.com

Communiqué de l’Attiéké après procès du 28 novembre: « Trêve ou crève! »

Aujourd’hui lundi 28 novembre le centre social auto-organisé l’Attiéké est
passé en procès au tribunal d’instance de Saint Denis.[image: Retour ligne
automatique]
L’Attiéké a demandé l’application de la trêve hivernale, les propriétaires
s’y sont opposés.[image: Retour ligne automatique]
Le délibéré sera rendu le* lundi 19 décembre 2016.*

Quelle que soit la décision, l’Attiéké appelle à se rassembler devant la
mairie de Saint Denis le *mercredi 21 décembre à 18h* en soutien aux 40
personnes qui habitent dans ce lieu et aux activités qui s’y déroulent.

L’Attiéké est en danger, que vive l’Attiéké !

Soyons nombreux et nombreuses,

Le Centre Social habité auto-organisé l’Attiéké