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RASSEMBLEMENT POUR L’ABANDON DES POURSUITES CONTRE LA FAMILLE BENKELFALLAH ! MARDI 21 FEVRIER A 9H30

 

balance-injustice

Mme Fatma BenKelfallah doit se présenter devant l’adjoint du procureur mardi 21 février (à 9h30, 16 allée des boucheries) car elle est accusée d’avoir occupé un logement vide : Pour avoir voulu se loger par ses propres moyens, elle risque des poursuites judiciaires.

En réalité, Fatma et sa famille sont victimes de mal logement et frappent à toutes les portes depuis plus de 2 ans pour obtenir un logement décent près de l’école Louise Michel à Saint Denis ou sont scolarisés leurs enfants.

La Mairie, les élus, le CCAS et le 115 n’ont pas apporté de solution réelle à ce jour. La préfecture à été condamnée par la justice et la famille Benkelfallah est reconnue prioritaire DAHO (droit à l’hébergement opposable) le 115 les chasse de chambre d’hotel insalubre en chambre d’hotel insalubre. Après avoir été hébergé à l’hotel du Parc au Franc moisin, ils ont du déménager au Blanc mesnil a plus de 2h de trajet de l’école.

  • L’Etat ne réspecte pas la loi, laisse des milliers de personnes sans réponses, sans toit, et les pousse à choisir des solutions extremes ou illégales.
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  • Nous sommes solidaires de fadma et lui apportons un soutien total. Son action est légitime. Nous réclamons l’abandon des poursuites, et que la justice laisse la famille Benkhelfallah en paix.
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  • Il est temps que la mairie et la préfecture prennent leurs responsabilités : Un logement proche de l’école et décent pour fatma, son mari, ses enfants et toutes les familles mals logés en seine saint denis !

RASSEMBLEMENT MARDI 21 FEVRIER 2017 A 9H30 A SAINT DENIS
DEVANT LA MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT

16, rue des boucheries

Le collectif Pas d’enfant à la rue va se faire entendre à la sous-prefecture ! Manifestation ce mardi!!

Mal-logement à St Denis = danger pour les élèves ! Pas d’enfant à la rue ! Pas d’enfant dans les taudis ! Communiqué n° 8 du collectif pas d’enfant à la rue et appel à manifestation le mardi 2 Juin à 17 heure devant le mairie de Saint Denis (métro 13, Basilique) pour aller devant la sous préfecture.

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Gamins du 5 rue du Landy en 1947. Fonds Pierre Douzenel

Des expulsé-e-s prioritaire DALO à la rue où menacé-e-s de l’être !?
Saint-Denis n’est pas une zone de non droit !

Il y a urgence ! Plusieurs familles du collectif sont menacées de se retrouver à la rue, sans relogement, sans aucune solutions. Certaines sont prioritaires DALO (droit au logement opposable), la préfecture veut les expulser lors que c’est illégal, quand on est reconnu prioritaire DALO et elle refuse de nous recevoir.

Une victoire pour en arracher d’autres
 ! Après un mois et demi de piquet contre l’expulsion du bâtiment 27 rue Cristino Garcia, où se sont relayés familles, enseignant-e-s dès 5h30 du matin, l’expulsion d’une famille de quatre enfants a été suspendue !
En plein mouvement de grève chez les enseignant-e-s de Saint-Denis, le collectif Pas d’enfant à la rue qui réunit des parents, enseignant-e-s des groupes scolaires La Roseraie-de Chambrun, Opaline-Lacore et Doisneau-Casarès, des militants du DAL, du RSL, du centre-social Attiéké, se met en marche !

En marche contre le plomb qui empoisonne et l’humidité qui rend asthmatique les élèves de nos écoles.
En marche contre des logements dangereux où des enfants jouent avec un casque de chantier sur la tête parce que le plafond risque de s’écrouler.
En marche, car chaque matin des élèves font plusieurs heures de transport pour aller à l’école, seul véritable endroit de stabilité et de sécurité pour ces enfants.
En marche contre les expulsions
En marche car trois familles peuvent se retrouver à la rue du jour au lendemain.
Nous affirmons que les mauvaises conditions de logement empêchent les apprentissages et sont responsables en grande partie de l’échec scolaire ou de comportements perturbateurs. Dans le centre-ville, un tiers des logements sont insalubres. Notre expérience montre que, bien souvent, quand un enfant perturbe la classe, lorsque l’on creuse on découvre des problèmes de logements graves.
Une grande solidarité s’est exprimée sur la ville avec le collectif pas d’enfant à la rue. L’école Doisneau-Casarès a été occupée le 16 avril par près de 50 familles et enseignants. Dehors une cinquantaine d’habitants et de familles étaient venues nous soutenir. La sous-préfète ne veut pas nous recevoir. Elle continue de demander l’expulsion de la famille DALO, sans respect des lois ni des familles .
A la veille des grandes vacances, nous voulons amplifier cette mobilisation. Jeudi, nous partirons de la mairie de Saint Denis à 17h pour aller nous faire entendre à la sous-préfecture et réclamer des conditions décentes de logement pour nos élèves et nos enfants.

MANIFESTATION MARDI 2 JUIN

17h devant la maire de Saint-Denis (Métro 13,Basilique) pour aller goûter devant la sous-préfecture ! 
Facebook : Pas d’enfant à la rue !


Lettre ouverte N°2 des habitants de l’Hôtel Étoile d’or

Les habitants sont menacés d’expulsion par le plan de rénovation du centre ville PNRQAD, le projet prévoit la démolition de l’hôtel ou ils habitent pour construire
des résidences étudiantes privées.
Les habitants revendiquent le droit d’être relogés sur place à Saint denis.
Le Centre social Attiéké est à leurs côtés.

Pour plus d’info, voici la lettre ouverte et les revendications de l’étoile d’or ci-desssous,
et un article qui explique la transformation du quartier ici :
[Dos au Mur ]Expulsions de commerces populaires et d’hôtels meublés
dans le quartier de la gare
:

 etoile

Nous sommes les habitants de l’hôtel étoile d’or
au 30 rue Ernest Renan à Saint Denis

On est tous là depuis longtemps, certains depuis 15 ans, certains depuis 8 ans,
d’autres depuis 3 ans. Vous ne pouvez pas nous mettre à la porte comme ça.

Il y a un an, la SOREQA ( une entreprise qui appartient à la mairie de Paris et la mairie de Saint Denis) a acheté l’immeuble à M.Belkacemi, l’ancien propriétaire. Ensuite on a plus eu des nouvelles de lui et maintenant c’est la Soreqa qui doit s’occuper
de gérer notre relogement.

On a beaucoup entendu parler de M.Belkacemi ces derniers temps car il a été condamné comme marchand de sommeil à 1 an ferme suite à une plainte de la mairie.
L’équipe municipale s’est félicitée de cette condamnation et à déclaré vouloir faire « une lutte sans répis contre les propriétaires malhonnêtes ». En tant qu’anciens locataires nous sommes les premières victimes des actes de Belkacemi, mais aujourd’hui nous sommes
menacés d’expulsion par la SOREQA, Que fait la mairie pour nous reloger ?

Dans « Saint-Denis le magazine» de cet hiver, nous apprenons par hasard que
la démolition de notre hôtel devrait commencer au mois de mai 2015 pour faire
des logements privés pour étudiants. Pourtant, nous n’avons toujours aucune promesse de relogement concrète à l’heure actuelle. Le temps presse.

Nous voulons le même discours et les mêmes droits pour tout le monde. Notamment en ce qui concerne les habitants sans-papier, on veut qu’ils soient relogés comme tous les autres. Même si certains n’ont pas de papiers, on n’est pas des animaux et on a le droit d’avoir un toit et un logement décent comme tout le monde.
Quand la Soreqa a acheté le bâtiment on était déjà là depuis longtemps.
La Soreqa ne peut pas arriver et nous jetter dehors.

ON NE VEUT PAS DE CAS PAR CAS, ON VEUT UNE SOLUTION GLOBALE,
ON RESTERA SOLIDAIRE TANT QUE TOUS LES HABITANTS NE SERONT PAS RELOGÉS !
CE QUE NOUS VOULONS :

– PAS D’EXPULSION SANS RELOGEMENT !
– UN RELOGEMENT SUR PLACE A SAINT DENIS !
– UN LOYER QUI CORRESPOND A NOS REVENUS
– PAS DE NUITS D’HOTEL MAIS UN LOGEMENT STABLE !
– RELOGEMENT POUR TOUS ! AVEC OU SANS PAPIERS,
SANS DISCRIMINATION !
– DES PAPIERS ET DU TRAVAIL POUR TOUS !

LE COLLECTIF DES HABITANTS ET DES HABITANTES DE L’ÉTOILE D’OR
AVEC LE SOUTIEN DU CENTRE SOCIAL AUTO-ORGANISE « L’ATTIÉKÉ »

Le tract mis en page ici :

etoile d or lettre 2